JEAN ROBERT IPOUSTÉGUY – Samaritaine

JEAN ROBERT IPOUSTÉGUY (1920 – 2006)

Samaritaine

 

1997

Sculpture en bronze signée et datée, numérotée 1/8

Cachet de la Fonderie du Goust 2000

 

Hauteur : 57 cm

Largeur : 34 cm

Profondeur : 30 cm

 

Bibliographie         

Ipoustéguy, l’œuvre sculpté, catalogue raisonné 1938-2000, établi et présenté par Dominique Croiset-Veyre, éditions de la différence, p. 377, n°597

 

 

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Description

Jean Robert, dit Ipoustéguy est un des sculpteurs majeurs de la seconde moitié du XXe siècle. Né en 1920 à Dun-sur-Meuse (Lorraine), il s’éteint dans sa ville natale en 2006. 

Solitaire, il n’a suivi, ni initié, aucun courant, aucune école. Le Robert des noms propres le présente comme d’un «réalisme baroque et hallucinatoire». 

Insatiable travailleur, il réalisera 600 sculptures, des centaines d’aquarelles, de dessins, de peintures. Pour beaucoup, ses œuvres monumentales sont visibles à travers le monde dans les plus grandes collections publiques. 

Farouchement indépendant, il en paye le prix toute sa vie… et au-delà : trop absent des ouvrages de références, il n’a toujours pas reçu l’hommage public qu’il mérite. Admiré, controversé ; bouleversant ou dérangeant. Ipoustéguy ne laisse personne indifférent : le public en général, qu’il sait toucher par ses thèmes universels. Les intellectuels ou les artistes, par sa puissance expressive. 

Le célèbre romancier américain John Updike dira d’Ipoustéguy en 1989, dans son ouvrage Un simple regard qu’Ipoustéguy était « le plus grand sculpteur français vivant ».

1953

Installé dans son atelier de Choisy-le-Roi depuis 1949, Ipoustéguy abandonne la peinture pour se consacrer entièrement à la sculpture. Il continuera cependant le dessin, l’aquarelle et l’écriture. Et ce, malgré la mise en garde du marchand Kahnweiler qui avait apprécié son travail pictural : « N’oubliez pas que vous deviendrez sculpteur à vos risques et périls ».

1962

Voyage décisif en Grèce. Le corps humain devient le grand sujet de sa sculpture. Il est depuis 2 ans à la Galerie Claude Bernard et y restera jusqu’en 1982.

1964

Il remporte le prix Bright à la 32e Biennale de Venise.

1971

Première commande publique, L’Homme forçant l’unité. 

 Cette sculpture monumentale est installée devant l’Institut Paul-Langevin (CNE) à Grenoble.

1978

Rétrospective Ipoustéguy à la Fondation nationale des Arts graphiques et plastiques à Paris. L’événement est largement salué par la presse.

1979

Ipoustéguy installe L’Homme construit sa ville  devant le Palais des Congrès de Berlin. On la considère comme la plus grande sculpture jamais réalisée par un homme seul. La même année, une grande rétrospective est organisée à la Kunsthalle de Berlin.

1980

Ipoustéguy conçoit quatre ensembles monumentaux pour la Place Louis Pradel à Lyon. Au centre, la figure de Louise Labé. À partir de ce moment là, Ipoustéguy mêle intimement dans son œuvre l’ombre du sujet au sujet sculpté.

1984

Ipoustéguy réalise une commande du Président de la République, Rimbaud. Ce sera L’Homme aux semelles devant. 

 Installé en 1988, son parti pris esthétique sera vivement critiqué. La même année, il reçoit les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur.

1991

Nouvelle rétrospective à la Kunsthalle de Berlin.

1999

Rétrospective à Chelsea Harbour, Londres.

2001

Parution du Catalogue raisonné de l’artiste aux Éditions la Différence. Inauguration du Centre culturel Ipoustéguy à Dun-sur-Meuse. L’artiste y place en dépôt plusieurs dizaines d’œuvres.

2003

Ipoustéguy retourne sur sa terre natale, en s’installant à quelques centaines de mètres de la maison qui l’a vu naître et du centre qui porte son nom. Il reçoit le prix Del Ducas à l’Académie des Beaux-Arts (Institut de France).

2006

Mort de l’artiste. Il est inhumé au Cimetière Montparnasse, à Paris.

2008

Grande exposition au Palazzo Perego de Legnano et à Milan.