COFFRE D’ÉPOQUE FRANÇOIS PREMIER DU VAL DE LOIRE PRESENTANT UNE ÔDE À BACCHUS

COFFRE D’ÉPOQUE FRANÇOIS PREMIER DU VAL DE LOIRE PRESENTANT UNE ÔDE À BACCHUS

 

ORIGINE : VAL DE LOIRE, FRANCE

EPOQUE : DÉBUT DU XVIÈME SIÈCLE, PREMIÈRE RENAISSANCE

 

Hauteur : 95 cm

Longueur : 140 cm

Profondeur : 70 cm

 

Bois de chêne

Bon état de conservation

 

 

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Catégorie :

Description

Ce beau coffre finement sculpté en bas-relief, est dans ses proportions, sa structure et sa composition tout à fait typique de la Première renaissance française. 

Son ornementation, adroitement sculptée dans la masse et occupant toute la face avant du coffre, est encadrée par deux pilastres grandement ouvragés de rinceaux, cartouches, têtes de putti sculptés et surmontés de chapiteaux. Dessus le linteau horizontal centré d’une serrure, présente également des rinceaux feuillagés. 

Ce Coffre présente dans son décor toute la richesse ornementale des premières influences ultramontaines utilisant entre autres les motifs d’arabesques et les cornes d’abondance.

Le thème principal représenté est une Ode à la vie, à la fête et à Bacchus.

Au centre d’un médaillon fleuronné, nous découvrons un jeune Bacchus enjoué et dénudé, assis jambes croisées sur un tonneau, tenant ainsi une coupe à la main. 

Au-dessus, un démon traité à la manière encore médiévale, avec son grelot autour du cou et les yeux écarquillés, s’occupe de remplir la coupe vide de Bacchus.

De part et d’autre, un couple de termes se faisant face, soufflant dans des olifants ont une queue s’enroulant en arabesques. La gracilité des feuillages en volutes se poursuivant en pistil ouvert et s’achevant telle une corne d’abondance en un masque masculin à la longue barbe et au regard saillant sont une originalité que peuvent également offrir les ateliers de la Renaissance. 

Par-delà ce décor un jeune homme chevauchant le terme de gauche, et dans un mouvement allant, tient une cruche pleine et une coupe à la main. Il semble poursuivre la jeune femme vêtue d’une robe située à droite qui tout en montrant le chemin, tourne la tête vers l’arrière pour le regarder. 

Le dessus du coffre construit en double pente est relativement rare. Les côtés aux multiples panneaux moulurés et l’absence de poignées latérales montre bien qu’il s’agît ici d’un Coffre d’apparat. 

La très grande dextérité du sculpteur est évidente tant dans la belle harmonie de la composition générale que la qualité de la sculpture à proprement dite.