ROBERT TATIN – Le Grand Chêne

ROBERT TATIN – Le Grand Chêne

Né le 9 janvier 1902 à Lavale – Mayenne – 1983

 

Titre :              « Le Grand Chêne » 

 

Date :                  Novembre 1966

 

Technique :        Huile sur toile

 

Dimensions :      Hauteur : 97 cm  

Largeur : 130 cm    

 

Commentaire :

Toile signée Robert Tatin, et intitulée «  Le grand chêne » en bas à droite.

Toile datée Novembre 1966 et annotée au dos :  

Fait avec Liseron 

Toile n°330

C’est le chêne du grand père au cœur d’or

Avec Guy Béranger avecsa maman, avec sa grand maman – collection Guy Béranger 

 En Frénouze, nov 1966.

 

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Catégorie :

Description

Biographie :

         Robert Tatin est né le 9 janvier 1902 à l’Epine d’Avesnières à Laval en Mayenne dans un milieu modeste et contrasté, entre un père Dreyfusard et une mère catholique pratiquante.

En 1909, il s’assoit sur les bancs de l’école communale, jusqu’au certificat d’études. Il commencera ensuite son entrée dans la vie professionnelle par un apprentissage de peintre en bâtiment. Il entre alors dans la voie de la construction et de la création qu’il ne quittera plus jamais.

Dès 1918, il s’installe à Paris à dix-sept ans en tant qu’ouvrier peintre-décorateur. En parallèle, il étudie le dessin et la peinture en fréquentant des académies libres. Il est inscrit à l’Ecole des Beaux Arts de Paris et à l’atelier de fresque de l’Ecole des Arts Appliqués.

De 1922 à 1924, il fait son service militaire à Chartres où il suit des cours du soir de trigonométrie, de géométrie descriptive et de géométrie dans l’espace.

Rentré à Laval, il entamme à vingt-trois ans une formation de charpentier de plusieurs années.

A vingt-huit ans, en 1930, il crée à Laval son entreprise en bâtiment qui s’accroit très rapidement. C’est une période prospère pendant laquelle Tatin voyage beaucoup. Il découvre ainsi plusieurs pays d’Europe, l’Afrique du nord et New-York en 1938.

En 1945, profondément marqué par les horreurs de la guerre, il décide de se lancer dans une vie artistique sans concessions. C’est un tournant capital dans sa vie de créateur. En 1947, il crée à Paris un atelier de céramique et de peinture. En participant à la reconstruction du « Paris culturel », il fréquente Prévert, Breton, Cocteau, Giacometti, Dubuffet, et jouit d’une reconnaissance nationale.

En 1950, Tatin décide de quitter la France. Il part pour le Brésil et travaille d’abord pour Matarazzo Sobrhino (directeur du musée des Beaux Arts de Sao Paulo et riche industriel) comme peintre, sculpteur et céramiste. Il fait partie d’une équipe de techniciens et de chimistes qui étudie les hautes températures. Tatin approfondit ses connaissances dans le domaine de la céramique. En 1951, il expose à la première biennale de Sao Paulo et obtient le premier prix de sculpture. Il traversera ensuite l’Amérique du Sud : Argentine, Uruguay, Paraguay et Chili  jusqu’à la Terre de Feu. Au contact des Amérindiens, Tatin se libère complètement des dogmes académiques et élargit son registre de formes et de couleurs. Sa notoriété devient internationale.

De retour en France en 1955, il s’installe à Vence, travaille à Laval et à Paris. Dans le domaine de la peinture, c’est à cette période qu’il affirme toute l’étendue de sa technique picturale. Il expose à Paris, notamment dans la Galerie de l’Université de Robert Steindecker, devenu son mécène. En 1961, il décroche le prix de la critique à Paris.

En 1962, Robert Tatin revient définitivement en Mayenne, achète une petite maison à Cossé-le-Vivien et se lance, en compagnie de sa jeune épouse Lise, dans la construction de sa « Maison des Champs ».

 

Expositions : 

« Dix ans de Sculpture » rétrospective à l’Hôtel Georges V à Paris en 1976

Exposition itinérante dans le sud-ouest de la France

8ème Salon d’Angers, 1989

Salon « Formes Humaines », Musée Rodin

Salon « Comparaisons »

Salon d’automne dont il est sociétaire.

Salon « groupe des 109 », Grand Palais, 1983 et 1985

 

Publications :

« Toi ma Celtie », Bief, no 1, édition Le Terrain Vague, novembre 1958

« Traces 40. Robert Tatin présente le Tatin de la Frénouse, l’oeuvrier. Suivi de : Vive la Rate !… », Michel-François Lavaur. Le Pallet. Vallet, 1972, numéro spécial préparé par Alain Barré1

« Magie » en huit exemplaires, collection du musée Tatin

« Etrange musée, Robert Tatin en Frénouse à Cossé-le-Vivien, Mayenne». Librairie Charpentier 1977. Préface de Otto Hahn. (Librairie Charpentier, Paris 1977)

« Lettre à André Breton » (La Brèche Action Surréaliste no 4, février 1983)

 

Bibliographie : 

Robert Tatin. Paris, Librairie Charpentier, 1960. de Pierre Gueguen, et Henry Galy-Carles

Catalogue de l’exposition Robert Tatin de mai à juin 1968, à la Galerie de l’Université à Paris

Étrange musée, Robert Tatin en Frénouse à Cossé-le-Vivien, Mayenne. Librairie Charpentier 1977. Écriture par Robert Tatin. Preface de Otto Hahn

L’étrange domaine de Robert Tatin. Simoën, 1977. Richard Jeandelle et Brigitte Jeandelle

Lunivers de Robert Tatin. Groupe Célestin Freinet. 1983

 

Filmographie :

 Cinq films ont été tournés sur Robert Tatin :

De l’autre côté du miroir, film réalisé pour l’émission de télévision Terre des Arts par Max-Pol Fouchet en juin 1967 sur Magritte, Paul Delvaux, Aristide Caillaud et Robert Tatin

Un film de Jac Remise pour l’ORTF (janvier 1972)

Un film-actualités pour Fox-Moviétone (août 1974)

Un film de Claus Hermans pour la télévision allemande (juillet 1976)

« Tatin-Circus » de Robert Maurice et Claude Arrucci, pour FR3 Rennes (février 1977)